J'viens d'rentrer de Bamako et j'apprends qu'une série d'éxpulsions a touché des familles africaines à Asnières et à Aubervilliers principalement...
Sérieux quand on me raconte ce qui s'est passé sur place et la manière dont ces familles ont été traité j'ai grave la haine et je pense que personne n'aimerait que cela arrive à sa famille moi le premier.
Quand il s'agit de soirées et de fêtes la mobilisation est là mais peut-on dire la même chose quand il s'agit d'apporter un soutien à des familles victimes d'expulsions?!?
Ce jeudi, les familles d'Aubervilliers se sont fait "dégager" des tentes par les forces de l'ordre qui n'ont pas hésité à employer la manière forte...
A l'heure qu'il est, ils se trouvent toujours à l'endroit où était placé le camp.
J'ai passé une nuit sur place et franchement c'est encore pire que ce que je croyais...
Après les tentes et les matelas, les policiers nous ont ordonné d'enlever les bâches "dernier confort" pour les familles...alors que même les SDF ont un minimum pour dormir...
Un policier a osé dire qu'il n'avait qu'à dormir "debout" !!!
Voilà à quoi ressemble le soi disant "Pays des droits de l'homme" aujourd'hui...
Pffff il n'y a même plus de respect bientôt on va nous dire d'aller dormir sur les arbres...
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Lundi soir, les squatteurs de logements sociaux d'Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, qui occupaient jour et nuit un parvis près d'un groupe scolaire ont accepté les propositions que la préfecture avait faites un peu plus tôt en échange d'une évacuation immédiate du campement. Après trois quart d'heure de discussion, Lacine Koné, l'un des porte-parole des squatteurs, a annoncé que "les familles s'engageaient à respecter les termes de l'accord proposé deux heures auparavant par le sous-préfet".
Lundi après-midi, le sous-préfet de Saint-Denis s'était engagé à reloger les cinq familles expulsées fin juin et début juillet de quatre logements, à engager au plus vite une enquête sociale afin d'étudier les possibilités de relogement pour 26 autres familles menacées d'une expulsion prochaine, et lorsque cette phase sera achevée, à lancer la même enquête pour les 40 autres familles ayant participé depuis le 11 juillet au squat. Seule condition : que les familles soient en situation régulière et que le campement soit évacué immédiatement. Une lettre d'engagement résumant ces propositions avait été solennellement lue lundi en début de soirée aux familles sur le parvis par Lacine Koné, l'un des porte-parole des squatteurs.
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77 champs -sur- marne 420, Posté le mercredi 17 octobre 2007 10:49
Nan il mon mis l'démon, tro l'seum putin !!